Fauteuil roulant et prise en charge, que disent les assureurs ?

Le fauteuil roulant n’est plus considéré comme une marque de faiblesse ou de compassion. Il devient un compagnon de route, une aide à domicile, il réduit les efforts physiques effectués par le patient. Le fauteuil roulant est prescrit par le médecin. Il s’agit donc d’un équipement médical. Par cette nature, il devrait être pris en charge par la mutuelle de santé du patient. Cependant, dans certains cas, les assurances refusent de rembourser les frais d’achat du fauteuil. Comment se faire rembourser ? Quelles sont les conditions à respecter ? On vous livre tout !

La nécessité d’une prescription

Un fauteuil roulant est un équipement médical au même titre que les prothèses, les béquilles ou le lit médicalisé. Par conséquent, il devrait être partiellement pris en charge par l’assurance maladie. Toutefois, pour que le remboursement puisse se faire, le fauteuil doit avoir été prescrit par un médecin. Qu’il soit question de fauteuil roulant manuel ou électrique comme ceux qu’on retrouve sur le site http://www.acekare.com/, la prescription est nécessaire. Si une personne décide d’acheter un fauteuil roulant de sa propre initiative sans ordonnance médicale, la compagnie d’assurance refusera de le prendre en charge. La qualité du médecin ayant ordonné la prescription importe peu. Celui-ci peut être un spécialiste, un médecin traitant ou même un généraliste. Il faut juste que les mentions suivantes y figurent. D’abord, le médecin doit préciser si le patient doit acheter ou louer un fauteuil roulant. Ensuite, il doit mentionner les différentes adjonctions du fauteuil (repose jambes ou appui-tête). Les caractéristiques techniques du fauteuil doivent également être précisées (mécanisme manuel ou électrique, avec ou sans verticalisateur…). Enfin, l’ordonnance médicale doit mentionner la durée d’utilisation du fauteuil roulant.

La nécessité d’une entente préalable

Le remboursement de cet équipement médical qu’est le fauteuil roulant doit suivre la procédure de l’entente préalable. Pour cela, le médecin qui ordonnera la prescription du fauteuil roulant doit faire une demande préalable auprès de la compagnie d’assurance de son patient, en l’occurrence auprès de son service de contrôle médical. Une fois cela fait, le patient bénéficie d’une période d’essai de deux jours pour voir si le fauteuil roulant est adapté à ses besoins et à sa situation, et si le patient arrive à le manipuler facilement. Par ailleurs, il faut rappeler que les compagnies d’assurance ne prennent en charge que les fauteuils qui sont reconnus par l’État. Le montant de la prise en charge dépend du modèle utilisé. En général, le montant de base avoisine les 6 000 euros pour les fauteuils roulants à mécanisme électrique avec des monte-marches. Il existe également des fauteuils qui ne sont pris en charge que s’ils sont achetés. Dans ce cas, la location n’est pas remboursée. Enfin, pour ce qui est du montant de la prise en charge, elle varie en fonction des mutuelles. Il arrive que, dans certains cas, la somme payée soit deux fois plus chère que celle remboursée.